Pour en saisir toute la portée, remontons à l’origine du terme. Emprunté à l’anglais, le mot « coach » renvoie d’abord aux entraîneurs sportifs, experts chargés de motiver leurs équipes et de les conduire vers leurs objectifs. Aujourd’hui, ce concept s’est étendu à de nombreux domaines de notre vie personnelle et professionnelle. Le coach de vie, ou life coach, joue ainsi un rôle clé dans le bien-être de ceux qu’il accompagne, que ce soit dans les domaines de l’éducation, des relations amoureuses ou même du relooking.
Attention cependant, les coachs de vie ne sont pas des professionnels de santé. Contrairement aux psychologues, ils ne prétendent pas traiter des traumatismes profonds. Leur intervention est ponctuelle et vise à débloquer des situations en dotant leurs clients de la confiance et des outils nécessaires à leur épanouissement. En somme, ils sont des révélateurs de potentiel ! En témoignent les résultats d’une étude ICF-PWC de 2020, qui révèle que 96 % des personnes ayant fait appel à un coach de vie sont prêtes à renouveler l’expérience, soulignant ainsi l’impact positif de cette pratique.
Pour devenir coach de vie, certaines qualités sont indispensables, notamment l’ouverture d’esprit et l’empathie. Si vous aimez les relations humaines et êtes une personne indépendante et organisée, ce métier pourrait être fait pour vous. La plupart des life coachs exercent en effet à leur compte, souvent seuls, dans leur propre cabinet.
Si l’idée de devenir coach de vie vous séduit, ce guide vous accompagnera pas à pas pour démarrer votre activité professionnelle.
Sommaire :
Combien gagne un coach de vie ?
Quelles sont les principales missions ?
Dans quels secteurs travaille un coach de vie ?
Quelles sont les compétences nécessaires pour devenir coach de vie ?
Comment se former pour devenir coach de vie à son compte ?
Comment lancer son activité ?
Quelles sont les perspectives d’évolution ?
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1. Combien gagne un coach de vie ?
Contrairement aux coachs sportifs ou aux coachs professionnels qui peuvent être salariés en entreprise, le coach de vie travaille en indépendant.
Estimer précisément le revenu d’un coach de vie est complexe, car il varie fortement en fonction de l’expérience et de la notoriété du coach. Comme tout entrepreneur, ses revenus peuvent fluctuer d’un mois à l’autre. Selon une étude réalisée par talent.fr début 2024, un coach de vie gagne en moyenne 2 000 € par mois. Cependant, ce chiffre dépend de nombreux facteurs, notamment du niveau d’expertise et des tarifs pratiqués. Les débutants facturent souvent entre 50 € et 100 € de l’heure, un montant qui peut évoluer en fonction de leur notoriété et des services proposés.
Chaque coach est libre de concevoir son offre. Par exemple, il peut proposer des forfaits comprenant plusieurs séances ou organiser des coachings de groupe.
2. Quelles sont les principales missions ?
Le rôle principal du coach de vie est d’accompagner individuellement ses clients dans la définition de leurs objectifs et la résolution de leurs problématiques. Par exemple, pour un client en transition professionnelle, le coach réalisera un bilan de compétences et des aspirations.
En tant qu’expert du développement personnel, le coach de vie a des responsabilités déontologiques, notamment :
Bienveillance : Le coach établit un dialogue bienveillant avec son client et s’adapte à son rythme de développement personnel, sans le pousser à bout.
Confidentialité : Il doit protéger les informations partagées lors des séances, respectant ainsi la vie privée de son client.
Professionnalisme : Le coach s’engage à aider sans juger ni imposer une relation de pouvoir.
Respect de ses fonctions : Le coach connaît les limites de son rôle et oriente son client vers d’autres professionnels, si nécessaire. Par exemple, il pourrait recommander un psychologue pour traiter des traumatismes d’enfance.
Pour développer le potentiel de ses clients, le coach de vie a pour mission d’utiliser des techniques de développement personnel, d’élaborer un programme cohérent, d’accompagner ses clients à travers des exercices pratiques et de favoriser leur confiance en eux.
3. Dans quels secteurs travaille un coach de vie ?
Les coachs de vie partagent un objectif commun : aider les autres à se sentir bien dans leur vie. À partir de là, les possibilités sont vastes. Il est conseillé de se spécialiser dans un domaine qui résonne avec votre personnalité. Par exemple, si vous êtes passionné de mode, pourquoi ne pas devenir coach en image ?
Voici quelques secteurs dans lesquels vous pouvez débuter :
Coaching en développement personnel : Pour renforcer la confiance en soi, réduire le stress et faciliter l’épanouissement personnel.
Coaching en reconversion professionnelle : Pour accompagner ceux qui souhaitent changer de carrière en faisant le point sur leurs compétences et motivations.
Coaching en relations amoureuses : Pour aider les clients à s’épanouir dans leurs relations amoureuses, en surmontant leurs peurs et en prenant confiance en eux.
Coaching familial ou parental : Pour accompagner les familles, notamment les parents, dans l’éducation de leurs enfants.
Coaching scolaire : Pour soutenir les élèves ou étudiants dans leur parcours académique.
Cette liste est loin d’être exhaustive. Créez une offre qui vous ressemble et qui reflète vos passions !
4. Quelles sont les compétences nécessaires pour devenir coach de vie ?
Le coach de vie est un professionnel qui accorde une attention particulière aux autres. Pour les accompagner efficacement, il doit maîtriser certaines compétences professionnelles et humaines.
Compétences professionnelles (hard skills) :
Méthodologies en accompagnement et en communication : Un coach doit être compétent en communication (écoute active, capacité à poser des questions pertinentes) et maîtriser les méthodologies d’accompagnement.
Déontologie et respect des normes professionnelles : Le coach respecte des principes éthiques stricts et instaure une relation de confiance avec ses clients.
Connaissances en psychologie : Le coach doit avoir des notions de psychologie, qu’il applique pour proposer des programmes adaptés aux besoins de ses clients.
Capacités humaines (soft skills) :
Empathie : Un coach doit être capable de comprendre et d’exprimer les émotions de ses clients pour les aider à prendre du recul.
Flexibilité : Un bon coach adapte chaque séance aux besoins spécifiques de ses clients.
Innovation : Le coach doit constamment se remettre en question et s’adapter aux nouvelles méthodes de coaching.
Esprit de synthèse et organisation : Le coach doit savoir présenter un plan d’action clair et accompagner le client jusqu’à la résolution de son problème.
5. Comment se former pour devenir coach de vie à son compte ?
Diplôme requis :En France, le métier de coach n’est pas officiellement reconnu par l’État, et il n’est pas nécessaire d’avoir un diplôme spécifique pour exercer. Toutefois, la plupart des coachs optent pour une formation certifiante pour valoriser leurs compétences et renforcer leur crédibilité.
Cursus et formation :Il est conseillé de suivre une formation certifiée RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles), reconnue par l’État. Ces formations offrent un cadre structuré pour acquérir les connaissances nécessaires, telles que la déontologie, la méthodologie d’accompagnement, la psychologie, et les compétences d’écoute active. Elles sont souvent éligibles au financement via le compte CPF, ce qui est un avantage si vous êtes en reconversion professionnelle.
Formation en autodidacte :Il est possible de se former en autodidacte, mais cela demande un investissement personnel important pour structurer ses compétences et ses méthodes.
Expérience nécessaire :L’expérience n’est pas obligatoire, mais elle constitue un réel atout. Par exemple, une expérience avec des enfants peut être bénéfique si vous aspirez à devenir coach en éducation.
6. Comment lancer son activité ?
Une fois votre certification obtenue et votre projet de coaching affiné, il est temps de lancer votre activité et de trouver vos premiers clients.
1. Choisir la forme juridique de son entreprise :Le métier de coach fait partie des professions libérales. La plupart des coachs travaillent seuls, mais il est possible de créer un cabinet de coaching en collaboration avec d’autres professionnels.
Pour les débutants, la micro-entreprise est recommandée en raison de sa simplicité. L’inscription se fait en ligne sur le site de l’URSSAF. Toutefois, le chiffre d’affaires annuel ne doit pas dépasser 77 700 € pour bénéficier de ce régime. Vous pouvez également opter pour le statut d’entreprise individuelle (EI), qui n’a pas de limite de chiffre d’affaires mais exige une comptabilité plus rigoureuse.
2. Construire une offre complète et attractive :Développez une offre personnalisée en fonction de votre spécialité et des attentes de votre clientèle. Vous pourrez proposer des séances individuelles, de groupe, ou les deux. Ne négligez pas le business plan, qui constitue la feuille de route pour la réussite de votre projet.
3. Rechercher ses premiers clients :La première étape consiste à informer votre entourage de votre lancement, puis à utiliser les réseaux sociaux pour promouvoir vos services. Créez un site internet professionnel, optimisé pour le référencement, et partagez des témoignages clients pour rassurer vos prospects.
7. Quelles sont les perspectives d’évolution ?
L’acquisition de nouveaux clients repose principalement sur le bouche-à-oreille, mais il est également possible de développer votre activité en diversifiant vos offres, comme l’animation de conférences ou la publication de livres.
Niveau de certification :Pour progresser dans votre carrière, il est conseillé de compléter votre formation initiale avec des certifications reconnues. Vous pourrez ainsi vous spécialiser dans des domaines précis, comme la gestion du stress, la parentalité, ou le coaching en entreprise.
Coaching d’entreprise :Après quelques années, vous pourriez vous orienter vers le coaching en entreprise. Contrairement aux coachs individuels, les coachs en entreprise travaillent souvent en équipe et sont embauchés par des entreprises pour résoudre des problématiques organisationnelles, managériales ou de communication.
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